Croissant rouge

J'espérais être tranquille après la bifurcation de Bostanabad où les routes de Téhéran et d'Ardabil se séparent.

Entre Tabriz et Ardabil. Retenue d'eau près de Kordkandi

Homayoun Shajarian : "Del be del" (album Na Fereshteam na Sheitan)

Haut plateau entre Bostanabad et Sarab

Mais la densité de population, ou du moins de véhicules, est plus élevée dans le nord de l'Iran que dans les régions que j'avais visitées l'an dernier. Dommage...

Haut plateau entre Bostanabad et Sarab

L'avantage, c'est que les distances entre points de ravitaillement sont plus courtes.

Il y a aussi régulièrement le long des routes des tentes ou des fourgons du Croissant rouge, où les secouristes de permanence distribuent, selon les cas, des cartes routières de la région avec des conseils de prévention routière, du thé et des bonbons, de petits dépliants avec des versets du Coran, ou quelques médicaments.

Tentes du Croissant rouge le long de la route Tabriz - Ardabil

Un de ces secouristes, à qui je venais de demander s'il y avait une pharmacie dans le village parce que j'avais la gorge irritée, a pris ma tension, m'a offert 3 pastilles d'un truc pour les rhumes, et surtout, m'a demandé de dire à tout le monde que les Iraniens ne sont pas des méchants.

Berger à moto sur le haut plateau près de Kordkandi

Ce n'est pas la première fois, loin de là, que des Iraniens me demandent quelque chose de ce genre, en ajoutant parfois un bref commentaire du type "Faut pas nous confondre avec notre gouvernement". Et le décalage entre les préjugés sur l'Iran, et la façon dont on y est accueillis, est tel que je relaie bien volontiers sa demande.

Annexes

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