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Malgré la courte durée du visa de transit turkmène, c'est avec un peu de soulagement qu'on quitte ce pays pour retrouver une vie normale. Matthieu et Renaud ont d'ailleurs renoncé à prolonger la visite, alors qu'il leur restait 24 h de visa quand notre chauffeur Anar, un Kazakh qui parle russe et anglais mais pas turkmène, nous a déposé devant les grilles.

Au poste-frontière turkmène, un des soldats a commencé par nous mendier des dollars "pour acheter une pizza", mais quand on lui a répondu qu'on n'avait que des manats, il a ouvert la grille sans insister. Les douaniers n'étaient pas tous d'accord sur le statut du vélo ( véhicule ou pas véhicule ? ), j'ai été soulagée quand le chef m'a fait passer avec les piétons.

Côté ouzbek, le scanner à bagages était en panne, on a eu droit à une fouille rapide. Le douanier ne s'est attardé que sur ma trousse-pharmacie (interdit d'importer des médicaments contenant de la morphine ou de la codéine) et les photos dans mon smartphone (heureusement que son collègue turkmène n'a pas regardé ça de trop près...).

Malheureusement pour nous, il n'y avait pas de change à la frontière, nous devrons nous débarrasser de nos manats turkmènes en Ouzbékistan.

Quant au soums ouzbeks, peu de changement depuis 2012. Le change au noir est facile et très répandu.

La banque nationale ouzbek a créé, enfin, un billet de 5000 sums mais il n'est pas encore très répandu. La plus grosse coupure courante est le billet de 1000, soit 34 centimes d' € au taux officiel, ou 25 à 29 centimes au marché noir. Je me suis donc retrouvée avec une liasse de 400 billets en échange de 100 €.