Mon hôte motard talysh
Par Moi le 7 avr. 2015, 00h25 - Iran - Lien permanent
En franchissant la crête ouest de l'Alborz, on ne passe pas seulement des hauts-plateaux secs et continentaux à un littoral tempéré et humide, à la limite presque subtropical.
On passe aussi de l'Iran turcophone à l'Iran persanophone, ou presque : j'ai été hébergée par une famille talysh.
Alors que je venais d'arriver en même temps que la nuit à Punel, un motard me voyant arrêtée au bord de la route m'a dit qu'il y avait un petit hôtel un peu plus loin à droite, mais que je pouvais venir chez lui. Il m'avait expliqué qu'il habitait "pas loin", sur ma route, mais en fait, c'était à une vingtaine de kilomètres de là. Et comme j'allais lentement et que sa petite famille l'attendait pour dîner, il a commencé par me tendre la main pour me tirer. La technique s'avérant moyennement satisfaisante, il a fini par se caler juste derrière moi pour pousser le vélo par les sacoches arrière avec son pied droit. C'était nettement mieux. Enfin, faut quand même avoir un vélo avec une direction bien stable et des fixations de sacoches solides : merci Cycles Cattin et Ortlieb...
J'ai été invitée à me restaurer dès mon arrivée chez la grand-mère, puis j'ai pris le thé et une bonne douche chez eux. Ca les a amusés à la fin du repas quand je les ai remercié pour ce bon repas... en azéri.