Boukhara, la vieille ville
Par Moi le 30 mai 2015, 21h49 - Ouzbékistan - Lien permanent
Un petit aperçu du Boukhara des cartes postales avant mon départ (je n'ai plus que 6 jours de visa ouzbek...)
La vieille ville de Boukhara est aussi très dense en monuments restaurés : nombreuses madarsas et mosquées garnies de céramiques bleues et turquoise, citadelle avec remparts en brique, mausolées (dont celui d'Ismaïl Somoni, considéré par les Tadjiks comme un père fondateur du Tadjikistan)... La grande madarsa Mir i Arab, restaurée et réouverte peu après la 2e guerre mondiale, forme les imams de toutes les républiques d'ex URSS.
La course à la miniaturisation commencerait-elle à montrer ses limites ? Assez régulièrement je retrouve des photos défectueuses sur la carte microSD du smartphone :
Fort heureusement, mon vrai appareil-photo de 0.9 kg et ses bonnes vieilles cartes SD ne me fait pas ça (enfin, sauf la nouvelle carte SD 64 Go qui n'a rien voulu enregistrer... Heureusement, j'avais des cartes 16 ou 32 Go en nombre suffisant).
On peut se promener dans des ruelles piétonnes pleines d'échoppes de souvenirs (écharpes de soie, broderies et tapis, céramique, fer forgé, trucs kitsch, et kitchaks).
Ma guesthouse, B&B Sarrafon, pourtant confortable et pas chère, était idéalement placée près de la place Lyab i Haouz, je pouvais facilement passer y faire la sieste aux heures chaudes entre les visites.
J'ai partagé un "dortoir" (en fait une chambre à 2 lits avec WC et douche) avec Suzette, une cyclo-baroudeuse vaudoise, elle aussi en route pour le Pamir.
Le côté plus bling-bling que Khiva ne m'a pas trop plu au début, mais l'animation n'est pas que touristique, et finalement j'aime bien Boukhara aussi.
Une de mes distractions était d'essayer de deviner qui est ouzbek ou tadjik : ce n'est pas si facile car il y a eu pas mal de mélanges.
Boukhara était une ville cosmopolite. Il reste une communauté juive et une minorité rom. On entend aussi parler russe, et ce ne sont pas toujours des touristes : il reste quelques résidents russes, et les Tadjiks d'Ouzbekistan parlent parfois mieux russe qu'ouzbek.
Enfin, en écoutant et regardant les chants et danses du festival, on pouvait percevoir des influences turques, chinoises, afghanes, indiennes, persanes... Pas de doute, on est bien sur la Route de la soie (et des épices).
Un grand nombre des ensembles qui s'étaient produits dans les rues de Boukhara depuis 2 jours étaient réunis pour le grand spectacle de clôture du festival, sur la place du Minor Kalon. J'en ai profité depuis un petit restaurant idéalement placé, avec une terrasse sur le toit.