Boukhara, la vieille ville

Un petit aperçu du Boukhara des cartes postales avant mon départ (je n'ai plus que 6 jours de visa ouzbek...)

Boukhara, Ark

Sevara Nazarkhan : "Ei nozanin", album Yol bolsin

La vieille ville de Boukhara est aussi très dense en monuments restaurés : nombreuses madarsas et mosquées garnies de céramiques bleues et turquoise, citadelle avec remparts en brique, mausolées (dont celui d'Ismaïl Somoni, considéré par les Tadjiks comme un père fondateur du Tadjikistan)... La grande madarsa Mir i Arab, restaurée et réouverte peu après la 2e guerre mondiale, forme les imams de toutes les républiques d'ex URSS.

Boukhara. Mir i Arab.

La course à la miniaturisation commencerait-elle à montrer ses limites ? Assez régulièrement je retrouve des photos défectueuses sur la carte microSD du smartphone :

Boukhara, madarsa Mir i Arab, mosquée et minaret Kalon

Fort heureusement, mon vrai appareil-photo de 0.9 kg et ses bonnes vieilles cartes SD ne me fait pas ça (enfin, sauf la nouvelle carte SD 64 Go qui n'a rien voulu enregistrer... Heureusement, j'avais des cartes 16 ou 32 Go en nombre suffisant).

Boukhara. Aksakal prenant son thé devant une échoppe de tapis

On peut se promener dans des ruelles piétonnes pleines d'échoppes de souvenirs (écharpes de soie, broderies et tapis, céramique, fer forgé, trucs kitsch, et kitchaks).

Boukhara. Place Lyab i Haouz.

Festival Soie & èpices 2015, répétition générale Ma guesthouse, B&B Sarrafon, pourtant confortable et pas chère, était idéalement placée près de la place Lyab i Haouz, je pouvais facilement passer y faire la sieste aux heures chaudes entre les visites.

J'ai partagé un "dortoir" (en fait une chambre à 2 lits avec WC et douche) avec Suzette, une cyclo-baroudeuse vaudoise, elle aussi en route pour le Pamir.

Le côté plus bling-bling que Khiva ne m'a pas trop plu au début, mais l'animation n'est pas que touristique, et finalement j'aime bien Boukhara aussi.

Danseuse ouzbèke typée tadjike

Une de mes distractions était d'essayer de deviner qui est ouzbek ou tadjik : ce n'est pas si facile car il y a eu pas mal de mélanges.

Danseuse ouzbèke soliste virtuose

Boukhara était une ville cosmopolite. Il reste une communauté juive et une minorité rom. On entend aussi parler russe, et ce ne sont pas toujours des touristes : il reste quelques résidents russes, et les Tadjiks d'Ouzbekistan parlent parfois mieux russe qu'ouzbek.

Danseuse ouzbèke typée ouzbèke

Enfin, en écoutant et regardant les chants et danses du festival, on pouvait percevoir des influences turques, chinoises, afghanes, indiennes, persanes... Pas de doute, on est bien sur la Route de la soie (et des épices).

Spectatrice ouzbèke typée russo-tadjike

Un grand nombre des ensembles qui s'étaient produits dans les rues de Boukhara depuis 2 jours étaient réunis pour le grand spectacle de clôture du festival, sur la place du Minor Kalon. J'en ai profité depuis un petit restaurant idéalement placé, avec une terrasse sur le toit.

Boukhara. Grand show vu d'une terrasse de restau.

Annexes

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