Tchaï et autres distractions
Par Moi le 16 avr. 2015, 07h09 - Iran - Lien permanent
Les Iraniens aiment bien grignoter avec le thé, ou prendre un thé quand ils grignotent. Il existe de nombreuses sucreries, en géneral très parfumées (pistache, rose, safran, cardamome, cannelle,...) mais on peut aussi opter pour du grignotage plus diététique : on sert souvent des fruits frais avec le thé.
Et même si vous n'avez pas assez faim pour une orange ou une pomme entière, vous aurez du mal à refuser des morceaux de fruits que vos hôtes découpent pendant que le thé infuse... La coupe de fruits inclut souvent de petits concombres, c'est rafraichissant.
En avril-mai, on peut aussi grignoter des amandes vertes encore tendres, qu'on mange entières avec un peu de sel.
Un autre truc qu'on aime bien en Iran, c'est grignoter du sabzi, c'est-à-dire des herbes fraîches, avec le repas : persil, coriandre, basilic, menthe, ciboulette, roquette, poireau, aneth, cèleri,.... sont servis mélangés sur un plateau en même temps que les autres plats.
Enfin, je n'ai pas fait que manger et traîner dans les consulats à Téhéran, quand même. J'ai flâné un peu, en particulier aux abords du square Vali Asr, où les joueurs d'échecs font des parties à une vitesse impressionante. Au fait, le nom allemand et russe des échecs, ça vient du shah de Perse.
Et bien sûr j'ai aussi flâné au grand bazar de Téhéran, très animé.
Pas plus de choix qu'à Ispahan, mais le rapport qualité/prix des tapis y est plus intéressant. Avis aux amateurs : si vous voulez passer une commande, je repasserai à Téhéran dans 1 semaine pour récupérer mon visa ouzbek.
En attendant, je vais décrocher un peu du wifi et aller visiter Badab e Surt, dans les montagnes entre Téhéran et Gorgan.
Commentaires
pour info, comme j'ai encore craqué pour un tapis, je vous explique comment ça s'est passé cette fois, au bazar de Téhéran.
Le commerçant était jeune, il n'avait pas encore négocié de vente à un touriste qui n'a pas assez de liquide pour régler le tapis "cash", et n'avait pas de terminal CB. Je lui ai suggéré que peut-être il pourrait s'arranger avec un associé à l'étranger. Je lui ai réglé seulement un acompte, et 2 mois plus tard, alors que je flânais dans Samarqand, j'ai reçu un SMS. Mon bazari m'envoyait le numéro de compte d'un intermédiaire aux Pays-Bas. J'ai fait virer le solde par un proche parent qui avait procuration sur mon compte, et j'ai fait envoyer le tapis chez mes parents. Le tapis est arrivé à bon port pendant que je traversais le Pamir.
Je pense que je n'aurais pas osé faire ça si l'année précédente, je n'avais pas bénéficié moi-même de la confiance d'un marchand de tapis de Yazd qui m'avait expédié le tapis par colis postal sans exiger d'acompte, en me demandant de régler par virement sur un compte en Suède quand le tapis serait arrivé en France...
Une autre solution classique pour ces commerçants est d'avoir un associé à Dubaï : à Ispahan, j'avais payé avec ma CB, en dirhams emiratis, dans une boutique de souvenirs sur la fameuse place Naqsh e Jahan.