Bande son et RKI (РКИ)
Par Moi le 6 janv. 2015, 21h54 - Préparatifs - Lien permanent
RKI, c'est l'abréviation de Русский язык как иностранный , c'est-à-dire russe comme langue étrangère. Utile pour voyager en ex URSS. Et on ne s'ennuie pas avec la grammaire russe... Après mes débuts en autodidacte, puis des cours dans une association culturelle russophile et avec Natalya, ma prof de russe à Grenoble, j'ai consacré mes dernières vacances d'été avant ce voyage à un stage intensif de russe, pour achever mon parcours du niveau survie au niveau B1.
Natalya m'avait donné un conseil judicieux pour ce stage : éviter Moscou et Saint Petersbourg. En effet, dans ces 2 villes, la densité de touristes est suffisamment élevée pour que de nombreux habitants s'adressent aux étrangers en anglais, allemand ou français. Alors que dans le reste de la Russie, on est vraiment immergé dans la culture russe.
Comme j'avais du mal à me décider entre les 2, j'ai passé 2 semaines à Petrozavodsk en Carélie, et 2 à Novossibirsk au cœur de la Sibérie. C'était très bien, à part l'idée de couper en 2 fois 2 semaines. Il y a de bonnes écoles de russe dans toute la Russie. Les profs appliquent généralement la méthode consistant à ne parler que russe pendant la totalité des cours, et ils ont d'inépuisables stocks d'exercices sur les déclinaisons, les adjectifs, les verbes de mouvement,...
Je commençais à ne plus croire à mon objectif de valider le niveau B1, parce que j'avais du mal à comprendre tout ce que disait le speaker aux infos, quand, parfois, le soir, j'écoutais la télé avec Julia, la modeste retraitée qui me louait une chambre. Les autres soirs, on se faisait de petits restaus entre stagiaires internationaux (dans mon groupe, j'étais avec un Français, un Belge, un Suisse-allemand, une Italienne, un couple de Danois, et une Croate clairement avantagée par la proximité linguistique du russe et du serbo-croate), en s'efforçant de parler russe entre nous tant que la bière n'avait pas trop émoussé nos capacités. On avait bien ri en voyant l'air éberlué du serveur le jour où Arno avait pris son air sérieux pour commander un Kokou-Kolou, car en russe, les mots étrangers non russifiés (taxi, métro, Coca-Cola,...) ne se déclinent pas. Enfin, au pot de départ de mon école à Novossibirk, j'étais contente : les profs m'ont remis mon petit diplôme niveau B1, en me rassurant sur le niveau de l'école : "Tu sais, Monique, pour bien comprendre les actus à la télé, c'est plutôt le niveau B2".
Novossibirsk se trouve précisément à la longitude du milieu de la Russie. J'avais été impressionnée le jour où des alpinistes russes croisés lors d'une randonnée dans les Monts Fan (nord du Tadjikistan) m'avaient dit que non, ils n'avaient jamais randonné dans le Caucase parce que c'est trop loin. Le Caucase, trop loin pour des Russes ? Ben oui, ils étaient de Novossibirsk. Leur terrain de jeu, c'était l'Altaï et le Pamir. Novossibirsk est déjà 200 km à l'est du point le plus oriental que j'ai atteint en Asie centrale (camp de base du Khan Tengri, à la frontière Kyrgyzstan/Kazakhstan-Chine)...
Un petit peu de musique pour commencer à se mettre dans l'ambiance. A Novossibirsk, ce morceau (cliquer ci-dessus ou dans Annexe en bas de page) m'accompagnait chaque matin, quand j'allais, avec mon petit baladeur mp3 dans ma poche, prendre mon trolleybus 13 et mes cours de russe. Je l'avais entendu en début de séjour, dans une salle du musée des arts populaires, et comme j'étais tombée en arrêt devant la télé qui passait ça en boucle, la gardienne du musée m'avait copié la bande son sur ma clé USB.
A titre indicatif, voilà ci-dessous le paragraphe ci-dessus après un passage français -> russe puis russe -> français dans Google Translate:
Un peu de musique pour commencer votre humeur. À Novossibirsk, cette partie (cliquez sur Application ci-dessous) me ont accompagné chaque matin quand je suis allé avec mon lecteur mp3 peu dans votre poche, prendre mon camion et mes 13 leçons de russe. Je ai entendu le début du séjour dans la salle du Musée d'Art populaire, et comme je suis tombé la télévision avant de passer dans la boucle, conservateur Je ai copié la bande originale de ma clé USB.
et même exercice français -> russe puis russe -> français avec Yandex Perevodčik :
Ton navigateur de musique pour commencer à se mettre dans l'ambiance. A Novossibirsk, ce morceau (cliquer dans l'Annexe ci-dessous), qui m'accompagnait chaque matin, quand je marchais, mon petit lecteur mp3 dans la poche, prendre mon trolleybus 13 et mes cours de russe. J'ai entendu au début du séjour, dans la salle du musée de l'art populaire, et, comme je suis tombée en arrêt devant la télévision, qui s'est déroulé ce cycle, conservateur du musée ai copié la bande sonore sur une clé USB.
Conclusion : pour traduire du russe ou vers le russe, Яндекс se débrouille mieux, mais Google est plus amusant
Commentaires
Une musique qui met en forme pour la journée et pour commencer cette nouvelle blog-aventure !!!
-- ah, on vient de me signaler l'existence d'un nouveau traducteur en ligne nettement plus performant. Vous pouvez voir vous-même à cette adresse :
https://www.deepl.com/translator
Le choix de langues est moins étendu, mais la qualité des traductions est sensiblement meilleure. Même la version bridée gratuite traduit mieux que Google et Yandex. L'inconvénient, c'est que les traductions sont nettement moins cocasses...
juste une petite mise à jour pour info : je suis allée plus loin à l'est à 2 reprises depuis :
• environ 10 km plus à l'est, lors d'un petit trek au Kazakhstan : montée au Kitaïskiy pereval, à la frontière Kazakhstan/Chine, depuis le camp de base Mramornaya Stena ;
• et environ 1000 km plus à l'est, sur le lac Baïkal, pas très loin de la frontière Russie/Mongolie. Oui, sur le lac, à vélo : en hiver, la glace du Baïkal est magnifique !
Si ça vous intéresse, ces 2 autres voyages sont là : https://blog.zamir.fr