Pêche aux visas, 2e épisode

Pas encore partie, mais c'est presque imminent. Dernières petites corvées en cours (suivi factures, déclaration d'impôts, procurations, doubles des clés, pantalons et cheveux à raccourcir, etc). Et surtout, je pensais partir avec juste le visa iranien et prendre tous les autres en route, mais j'ai changé d'avis pour le visa tadjik.

Shams : "Khush omadi"

En flânant sur le web, j'ai eu l'impression que les cyclo-voyageurs galèrent plus dans les consulats d'Asie centrale que sur les pistes du Tadjikistan.

Entre Artuch et le lac Kulikalon

Une agence locale m'a confirmé la chose, en précisant qu'on ne peut pas avoir de permis GBAO à Tashkent, et ce n'est pas facile à Bishkek pour les séjours de + de 30 jours. Alors je me suis renseignée à Genève. Pour augmenter mes chances, j'ai envoyé au consulat tadjik une belle lettre en russe (merci pour le coup de main, Natalya!) expliquant poliment ma demande, plus une copie de mon visa tadjik de 2012.

Heureuse surprise : ils veulent bien me vendre 4 mois à l'avance un visa de plus de 45 jours (durée max du visa de tourisme), sans exiger les justificatifs théoriquement exigibles pour un visa "Affaires". Et avec permis GBAO. J'attends quand même de voir ce visa bizness sur mon passeport pour arroser ça. Si ça marche, je n'aurai plus qu'à croiser les doigts pour que le Badakhshan ne ferme pas cet été...

Ah, je précise pour les lecteurs qui prendraient peur en voyant les premiers résultats pour Badakhshan sur Google : GBAO, c'est le Badakhshan tadjik. Le Badakhshan afghan, je le longerai sur quelques centaines de kilomètres, mais tranquillement depuis la rive tadjike.

Mise à jour du 18 février

Epatant ! Visa tadjik 3 mois double entrée et permis GBAO sont tamponnés sur mon passeport, je suis bien contente. Et en plus, pas de queue au consulat, visa fait dans la matinée. Le plus long, c'est qu'il a fallu que je retourne à un bureau de change au centre-ville pour pouvoir faire l'appoint, le vice-consul ne prenait pas les CB pour ce service...

Gué en aval de l'alplager Alauddin V

Bref, dans mon cas, le passage par la case visa a été bien plus facile que les pistes et chemins du Tadjikistan.

Annexes

Commentaires

1. Le 2 nov. 2016, 20h20 par Moi

-- j'apprécie d'autant plus d'avoir ainsi obtenu un visa "bizness" que j'ai rencontré en route, à Boukhara puis sur la route Dushanbe-Khorog, une cyclo-voyageuse vaudoise moins chanceuse. Elle avait fait sa demande à Genève aussi, au printemps 2015, en expliquant qu'elle avait besoin de temps pour traverser le Tadjikistan à vélo. Mais le consulat ne lui a donné qu'un visa de tourisme de 45 jours avec son permis GBAO. Difficile de dire à quoi ça tient. Ma première de cordée avait demandé son visa bizness à peu près à la même période que Suzette, et l'a obtenu. Peut-être le consul craignait que ça fasse tache d'huile ?

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