Kashan et le Dasht e Kavir

Kashan.Toits et badgirs vus du toit du hammam.

Kashan. Bagh-e Fin. Pour redescendre d'Abyaneh, Sharareh m'a déniché un véhicule : elle a reconnu sur la place du village une conductrice qui promène régulièrement des touristes dans la région. Et par chance elle était presque prête à partir, avec à bord Andrea, une touriste allemande qui veut visiter quelques sites que je n'avais pas vus l'an dernier, à Kashan ou à proximité. Nous partageons donc ce taxi toute la journée.

J'ai revu avec plaisir les jardins Bagh-e Fin, avec leur superbe petit parc irrigué par de petits canaux et des fontaines alimentés sans aucune pompe.

Homayoun Shahjarian : "Eshgh az koja" (album Nasim-e vasl)

Hammam de Kashan.

Nous avons visité le hammam où Amir Kabir a été assassiné (je ne sais plus très bien qui était ce personnage, mais de nombreuses villes iraniennes ont un boulevard ou une place à son nom), et une des belles maisons historiques que je n'avais pas encore vues, la maison Borujerdi.

Une grande maison historique de Kashan. Je ne me souviens plus laquelle, elles sont toutes belles.

Plus que les multiples fioritures, ce qui m'impressionne dans ces grandes maisons traditionnelles, c'est le talent des architectes iraniens pour maintenir l'intérieur frais et aéré quand il fait chaud, voire très chaud, dehors.

Kashan. Encore une belle maison historique dans le cenre ancien.

Puis on s'est offert une petite virée dans le désert du Dasht-e Kavir.

Dasht-e Kavir entre Kashan et Marenjab

On a pu voir de près un petit troupeau de dromadaires près de Maranjab, et toutes seules comme des grandes, nous avons brillamment réussi à sortir la voiture du bout de piste où elle s'était ensablée.

Piste près de Maranjab. Au fond, lac salé sec et brume de chaleur

Puis retour en bus à Téhéran. Mes 2 hôtes tehéranis Ali et Delila ont été vraiment épatants : ils se sont arrangés pour que je puisse récupérer tout mon barda et ma nouvelle CB au même endroit... Ça tombe bien, puisque cette nouvelle CB, qui remplace celle piratée à Istanbul, me permettra d'attendre les 2 nouvelles CB qui vont remplacer celles qui étaient dans la pochette porte-monnaie que je me suis fait faucher à Téhéran. Il ne me restera plus qu'à trouver un distributeur qui marche à Ashkabad... si le Turkménistan m'autorise à passer par Ashkabad.

Maranjab. On écrit avec les doigts de pied dans le sable chaud, la guide en alphabet latin et moi en alphabet persan

Annexes

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